Tout ce que l'on fait, sur nos tapis, s'inscrit évidemment dans une recherche plus vaste. A l'image de nos existences, la pratique est tissée de paradoxes, dans lesquels nous pouvons nous prendre les pieds... ou que nous pouvons apprendre à utiliser comme trame.
TIRASUKHAM, c'est l'attitude juste. Le juste milieu entre l'effort sans lequel rien ne se crée (rien ne se libère de ses limitations), et l'excès d'effort (l'effort pour l'effort qui conduit à la rigidité).
Ce juste milieu est éminemment personnel. A chacun.e de le saisir en soi. Il est aussi différent d'un jour sur l'autre. C'est donc " un fruit, plutôt qu'une règle, une conséquence plutôt qu'un objectif. Chacun.e doit trouver sa limite dans l'effort, à partir de laquelle l'effort devient stérile", comme dit Christian Tikhomiroff.
Heureusement, il existe des clés pour ouvrir l'accès à l'effort aisé. Ce sont elles que nous mettrons sous les feux des projecteurs lors de ces ateliers.
L'inextricable lien entre action et connaissance, le passage du faire au non-faire, l'inseccable duo de choc yoga-bhoga ( discipline et jouissance), puis le fondamental rapport au temps ( qui est à la pratique ce que le raisin est au vin et le lait au fromage !) Mais aussi nourrir une attitude ludique, ainsi que la précieuse ivresse des profondeurs...