ÉCOLE DE YOGA  CHOTIKA TOULOUSE

CENTRE DE FORMATION DEPUIS 2004

 

prenatalAgréé par la Fédération Française des écoles de Yoga (FFEY). Le diplôme de la fédération est délivré à l’issue de la formation pour les personnes ayant suivi le cursus de façon correcte. La formation est accessible aux professeur-es de Yoga diplômé-es ou en cours de formation, quelque soit le type de Yoga, aux sages-femmes faisant ou non du yoga, aux sages-femmes accoucheuses à domicile, et pour d’autres personnes motivé-es et en cohérence avec le projet de la formation.

Durée de la formation : de septembre 2017 à juin 2018. 10 modules. 1 modules/mois.

Coût de la formation : Le coût de la formation est de 11OO€ à régler dans sa totalité en début d'année. Il est biensûr possible de faire plusieurs chèques encaissables au fur et à mesure des modules. Si vous êtes absent-e à un module, vous devez vous acquitter de son montant. Un suivi personnel fait partie de ce coût global.

Lieux : la formation se déroule en partenariat avec le centre Mouna (quartier st Cyprien, à Toulouse). Les journées de formation auront donc lieu alternativement à Chotika et à Mouna (dates précisées prochainement).

Contact :Dominique Angelliaume au 06-64-49-31-09 ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Calendrier de la prochaine session 2017-2018

 

- 24 septembre 2017

- 22 Octobre 2017

- 12 Novembre 2017

- 17 Décembre 2017

- 21 janvier 2018

- 11 Février 2018

- 18 Mars 2018

- 15 Avril 2018

- 20 Mai 2018

- 17 juin 2018

 

L’approche

 

Le yoga-prénatal est une méthode permettant d’appréhender l’accouchement dans les meilleurs conditions. Tout au long de la grossesse, le corps change, se transforme, les hormones sont à leur paroxysme provoquant un grand bouleversement physiologique et psychologique.

Le suivi médical est indispensable pour la surveillance du bon déroulement de la grossesse. Des cours de préparation à l’accouchement sont proposés par la sécurité sociale, afin de comprendre et se familiariser sur le plan pratique, avec les différentes phases de l’accouchement.

Dans ce contexte, le yoga prénatal propose une façon très complémentaire d’aborder la grossesse et de mettre son enfant au monde autrement.

La grossesse n’est pas une «maladie» mais une chose « sacrée », la chose la plus belle qui puisse exister. « Donner la vie » est un acte de Joie et de Bonheur.

La surmédicalisation a obligé la femme à devenir « passive », subissant son accouchement dans la douleur des premières contractions, ainsi que sous couverture de la péridurale.

C’est alors qu’un sentiment de « vide », d’être passée à côté de quelque chose... se révèle après l’accouchement.

De nombreux cas de dépression postnatale en ont découlé réveillant les consciences et faisant émerger le désir de pouvoir accoucher autrement.

Le yoga prénatal propose différentes techniques incitant la future parturiente à devenir active et à accompagner son corps dans la détente. Par sa présence dans la confiance, elle devient « spectatrice » et « actrice » dans le déroulement et l’accompagnement de la naissance de son enfant.

Tout au long de la grossesse, par la régularité des séances de yoga, la future maman apprend à gérer sa respiration, ses émotions, elle acquiert une grande confiance en elle et en son corps.

Elle apprend le recul nécessaire pour vivre son accouchement dans la plus grande sérénité.

Au moment de l’accouchement il a été constaté une diminution de la durée du temps de travail et de la phase de mise au monde chez les femmes ayant pratiqué le yoga prénatal. Cela est dû à la participation active de la future maman et sa capacité à se détendre.

Dès les premières contractions, il est conseillé de commencer les différents souffles/sons, dans différentes positions, servants à soulager la douleur. Les différentes techniques du ballon accompagnées du souffle et des sons permettent également de soulager de façon significative les douleurs.

Grâce à cet apprentissage pendant la grossesse, le corps est habitué aux souffles, aux sons, aux diverses positions, tout devient naturel et il se détend automatiquement.

 

Le rôle du/de la professeur-e

 

Cette méthode à fait ces preuves depuis de nombreuse année. Chaque femme qui vient à nous est en demande de quelque chose dont elle n’a souvent pas idée elle-même.

Les plus grandes demandes sont d’apprendre à se calmer, à soulager leurs angoisses vis à vis de l’accouchement. De très nombreuses questions les submergent.

Le rôle du ou de la professeur-e est d’apporter une grande écoute et une attention particulière à toutes et en chacune.

Un savoir faire appliqué de façon judicieuse en rapport à ce qui se passe dans l’instant. Savoir répondre à une douleur de sciatique, à des aigreurs d’estomac, a des douleurs de jambes, etc.

Avoir une attitude de bienveillance et être disponible quand une femme est triste et à besoin d’une écoute particulière.

Nous avons entre les mains un panel de techniques. Toutes ont leurs utilités et peuvent être employées de façon judicieuse pour soulager et répondre au besoin. Redonner confiance en chacune en est l’objectif et cela se fait tranquillement tout au long de la grossesse au rythme de la pratique.

Une femme enceinte suivant de façon régulière les cours, et qui s’investit dans sa pratique découvrira en elle les changements et la confiance qui s’est installée. Nous sommes là juste pour montrer le chemin, nous ne sommes pas le chemin, nous leur re-faisons découvrir le potentiel caché en chacune et la richesse de l’autonomie.

Accompagner tout au long d’une grossesse une femme enceinte est un grand plaisir, un engagement dans l’écoute, l’attention et la bienveillance.

Toute femme est différente, toute grossesse est différente. Chaque grossesse est Unique, en elle évolue, se forme, grandi un petit être qui va bientôt naître à la vie.

 

Le programme

 

Le rôle du yoga dans la grossesse

- L’attente de la future maman

- Le «projet» d’accouchement

- La gestion des contractions avec le yoga

- La détente et le lâcher prise

- Le rôle et la place du ou de la conjoint-e pendant la grossesse et l’accouchement : apprentissage de quelques techniques.

 

Les propositions du yoga

- Les souffles

- Les sons

- Les postures

- La poussée

- La relaxation

- Le travail avec le ballon

- Les positions pour accoucher

- Participation du ou de la conjoint-e

 

Les postures : le rôle de la posture et son application.

- Bhadrâsana /Posture porte-bonheur

- Gomukhâsana /Posture de la tête de vache

- Arda-Pascimottâsana /Posture de la demi pince.

- Kûrmâsana /Posture de la tortue.

- Gorakshâsana /Posture du sage Goraksha.

- Mayâsana /Posture de l’illusion.

- Mâlâsana /Posture de la guirlande.

- Mâtsyâsana /Posture du poisson.

- Tadâsana/Posture à dormir debout.

- Tholangulâsana/ Le balancier.

- Trikonâsana /Posture des triangles.

- Chakrâsana /Posture de la roue (debout).

- Viparitakaranimudrâ /Posture du geste inversé.

- Vrikshâsana /Posture de l’arbre.

- Mahâkonâsana /Posture du grand angle.

- Matsyendrâsana /Posture de la torsion.

- Natarâjâsana /Posture de la danse.

- Garbhâsana /Posture de l’embryon.

-Anjayenâsana/Posture du roi des singes.

 

Les souffles : le rôle du souffle et son application.

- Respiration complète.

- Nâdî shodhana /Respiration alternée

- Ujjâyin /Respiration sonore.

- Shîtalî /Respiration rafraîchissante.

- Shîtkârin /Respiration calmante.

- Bhrâmari /Respiration de l’abeille.

 

Révision et supervision.

- Révision de la formation.

- Chaque élève est convié-e à assister et à donner quelques cours de yoga prénatal sous

le regard de la formatrice.

 

 

La formatrice : DOMINIQUE ANGELLIAUME

Professeur de Yoga, Maître Reiki, Thérapeute ENELPH, Énergeticienne, Aix-En-Provence, France 

 

dominique

Dominique Angelliaume est professeure de yoga depuis 30 ans et enseigne le yoga prénatal depuis plus de 20 ans.

Elle est la fondatrice de cette méthode, fruit de son expérience de professeure de yoga et de maman. Elle a accompagné avec succès plus de 1000 mamans le long de leur grossesse.

Cette méthode unique est recommandée par les sages-femmes de différentes maternités autour d’Aix en Provence, ainsi que différentes sages -femme Libérales.

Voici un texte qui me tient particulièrement à cœur car, il reflète exactement la philosophie de la pratique. Je vous engage à bien vous en imprégner car il sera un support important dans l’objectif à atteindre pour chacune.

« Connaître à présent, le secret : Une expiration qui vient du ventre, longue, lente égale et douce mais soutenue de bout en bout, qui se manifeste, se matérialise par le son qui reste identique à lui-même jusqu’à la fin.

Au terme de cette expiration tu t’es trouvé vide. Ce vide loin de fuir, tu l’as accepté, exploré, goûté, savouré pour en sentir naître de nouveau une inspiration lente, large et puissante qui se fait d’elle-même, qui est la réponse, la récompense de l’expiration qui l’a précédée.

Tu as appris, tu connais cet autre secret, la patience, tu sais attendre sans colère, sans effroi et demeurer sans peur et calme.Vide, vide de toute crainte et confiante.

Le calme, la paix goûtés ne peuvent se décrire, pas plus que la force tranquille ressentie et remontant au plus profond de soi. On éprouve, avec ce chant dans lequel on entre si doucement, une telle sensation de bonheur que l’on ne voudrait jamais s’arrêter.

Il ne s’agit pas d’une gymnastique ni de quelconque exercices mais bien de la pratique d’un art.

Décrire l’enfantement serait le comparer à la traversée d’une tempête, un raz de marée, un typhon ou encore une tornade serait plus près de la vérité.

Laissons de côté les mots, « travail, douleurs, contractions, dilatation...» parlons de vagues et ces sensations, qui viennent et se calment, pour revenir de nouveau, reprendre plus forte, plus longues...ne sont elles pas comme la houle qui se creuse annonçant un gros temps ? Or face à la tourmente que faut-il faire ? Tel un capitaine, resté calme, faire face...

Ou perdre la tête et fuir, terrorisé par la hauteur des vagues, pris de panique, déserter le pont. Ne rien savoir de l’orage, fermer les hublots, se mettre des bouchons dans les oreilles et hurler plus fort que le vent ?Laisser dériver le bateau livré à lui-même...courant tout droit vers les récifs pour y faire naufrage...?

Ou au contraire, Être maître de soi même, faire face, rester sur le pont donnant les ordres nécessaires, faire ramener les voiles ne conservant que ce qu’il faut pour tenir le cap.

Les vagues bientôt sont hautes comme des montagnes, leurs démesures certes impressionnent, sentir aussi la puissance du vent enivrant. L’œil aux aguets, passionnément attentive, la main légère mais attentive sur la barre, percevoir la moindre impulsion du vent pour leur répondre immédiatement. Le vent, les voiles ne sont autres que le souffle.

Le mât, les cordages, la colonne vertébrale et le dos. La boussole, le son. Dans l’obscurité hurlante et démente, le son devient le seul soutien, le guide, le gouvernail, le phare.

La mer déchaînée est terrible, elle fait trembler les plus braves.

Ne pas se nourrir d’illusion car les mots sont vite mal compris.

Par accouchement sans douleur, par naissance sans violence comment peut ont mettre son enfant au monde sans rien sentir... comme si un tremblement de terre pouvait se faire en douceur ! En vérité, c’est un cataclysme, une mise à l’épreuve. Comme l’acier on en ressort trempé, Autre, Indestructible, Invincible.

Ne pas s’étonner que ce soit effrayant comme tout ce qui est Noble et Grand.

Le travail à commencé, la tempête s’est levée. Arrive une contraction, une vague. Une autre suivra, une autre encore...céder, de paniquer, indifférente... rester vide. Attendre... Si on ne l’avait pas si souvent rencontré, affronté, goûté, savouré ce vide, perdant la tête de temps en temps, on aurait cédé à la tentation !

On aurait repris de l’air avec précipitation pour le rejeter tout aussi bruyamment, brutalement peut être en poussant des hurlements...Le cri soulage, dans une certaine mesure car c’est aussi une expiration.

Mais c’est l’air pris avec la poitrine et souvent à contre-temps. Avec la poitrine car on pense ne pas pouvoir le prendre autrement, le ventre étant prisonnier de la contraction et à contretemps car au lieu d’accepter, de faire sienne cette contraction, par le cri l’on tente de la rejeter, de lui dire «Non » !

On est rentré dans la lutte au lieu d’aller dans son sens, de couler avec elle, d’en épouser son rythme.

On lutte et se bat contre elle...bataille perdue d’avance. Ce cris qui à si mal soulagé, on serait tenté de le recommencer. Reprendre de l’air avec la poitrine et toujours à contre-temps ! Mais non ! Heureuse et loin de perdre la tête, de retomber dans le piège de se laisser troubler par se vide, imperturbable, guettant intensément la fin de la contraction, l’instant ou le ventre se détend, Alors seulement c’est le moment de lâcher la bride, de rendre libre cours à la respiration.

Ressentir cet air entrer en soi, nous remplir, nous submerger et nous inonder divinement. Du tréfonds de l’abîme, au sommet de la joie.

Que craindre encore ? Accueillir la prochaine vague, plonger avec ivresse, couler en elle car on sait qu’en se vidant, en expirant tel un plongeur au fond de l’océan on part à sa rencontre, la prendre par la main.

Parcourir de nouveau le chemin ensemble vers la lumière.

Avec délicatesse et fermeté laisser couler le son, infini, fluide et délicat. Comme une caresse à la douleur... lui dire « Chuttt !! » doucement, doucement, je suis là, je t’accompagne... jusqu’à la fin...que la contraction soit terminé, que le ventre soit relâché. En vérité on sait que l’on a rien fait, que cela c’est fait pour nous, a travers nous...Que le corps sait. Simplement suivre le mouvement, s’abandonner, consentante à ce rythme souverain de la danse »

 

Extrait du texte tiré du livre de Frédéric le Boyer « Cette Lumière d’où vient l’enfant » Edition du Seuil